Pour mon retour, je vous ai apporté cette fleur que l’on trouve en Bretagne et qui fleurit durant tout le mois de mai.

L’Asphodèle d’Arrondeau

La majorité des espèces se développent dans la région méditerranéenne, préférant généralement les sols calcaires. On trouve également une espèce alpine, A. albus, ainsi que sa sous-espèce, A. delphinensis, présentes dans les Cévennes et les Pyrénées.

Enfin, une autre espèce, A. arrondeaui ou asphodèle d’Arrondeau, pousse à la fois en Bretagne et en Galice.

Elle a été découverte en 1862 par un botaniste Vannetais.
En France, seul le bâton blanc, Asphodelus arrondeaui, est une espèce protégée et figure en Préoccupation mineure sur la liste rouge nationale de la flore, ce qui lui confère une protection sur l’ensemble du territoire français.

Surnommée le « bâton blanc », du fait de la grande tige qui émerge de son feuillage, avec sa grappe florale blanche.

Dans la mythologie grecque, la prairie des asphodèles représente les Enfers.
Cette plante était vue comme un symbole de protection pour les foyers, agissant comme un talisman contre les maléfices, les serpents et autres créatures venimeuses. Elle était aussi plantée aux abords des tombes, dont ses racines profondes et comestibles servaient à nourrir les âmes des défunts, d’où la légende du Pré de l’Asphodèle.

Dans le langage des fleurs, l’asphodèle symbolise un amour perdu.

Bien qu’elle ait été autrefois largement utilisée, cette plante est aujourd’hui devenue rare. Comme beaucoup d’autres espèces végétales, l’asphodèle est menacée de disparition principalement en raison de la destruction de son habitat.

Il est donc interdit de la détruire ou de la cueillir.

11 commentaires

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  1. Coucou Katia,
    En effet, nous avons beaucoup d’Asphodèles dans la région, y compris en zone de Montagne.
    C’est une fleur que j’aime beaucoup et qui est très photogénique.
    Ton article est très intéressant, j’ai beaucoup apprécié, et superbe la photo avec le « Cul blanc » en vol.
    C’est fou, que ce soit la faune et la flore, même problème de réduction d’habitat. Que restera t’il quand il n’y aura plus que du béton .

    Etrange ton panneau de commentaires aujourd’hui, et normalement, je n’ai pas besoin d’entrer mes identifiants, du coup je ne sais pas si cela va passer…

     Bises et bon après-midi.

    • Coucou Pascale,
      En effet, mon panneau est bizarre.
      Je l’ai maintenant réparé, merci de m’avoir prévenue.
      Bon week-end, bises

  2. Heureusement, la photo, surtout quand elle est aussi bien présentée nous permet encore de connaître et de détailler cette fleur que je ne pense pas avoir déjà vue. Tes photos sont de vrais écrins pour la fleur, la première qui montre les asphodèles au milieu de fougères me fait rappeler le terroir de Bretagne dans le peu que j’ai pu connaître et qui m’a beaucoup plu. J’ai vu qu’en plus d’être mellifères, les fleurs ont des principes actifs intéressants en médecine traditionnelle et toutes ses parties se consomment (à l’époque où il n’y avait pas grand chose à manger il me semble en voyant le nom de « pain de disette  » donné au tubercule broyé). Il y a tellement de choses à découvrir avec les végétaux……ça nous occupe.

    • Merci Caro. J’aime beaucoup partager la beauté et la diversité du monde végétal.
      J’ai aussi appris que ces fleurs avaient des utilisations médicinales et alimentaires par le passé. Les plantes étaient essentielles à la vie des gens, en les nourrissant et en les soignant.
      La nature est remplie de merveilles, je ne me lasse jamais de la photographier.

  3. C’est une fleurs que je connais et que j’aime beaucoup, je l’ai déjà photographiée.
    Je la trouve fine et délicate, tes photos sont magnifiques !
    Comme pour Pascale l’encart pour les commentaires a changé, je ne sais pas du tout ce que ça va donner !
    Bel après-midi, bisous.
    Cathy

    • Merci Cathy.
      C’est amusant, je l’avais déjà photographiée sans y accorder une attention particulière, si ce n’est que je la trouvais jolie.
      Cette année, je l’ai croisée à plusieurs reprises et j’ai finalement décidé de vous la présenter.
      Bonne soirée, bises

  4. Tes magnifiques clichés me réconcilient avec ces fleurs qui me faisaient rêver dans les poèmes et m’ont tellement déçue la première fois que je les ai vues. Superbe article, très intéressant.

  5. comme Caro, je ne me souviens pas en avoir déjà vu
    on dirait qu’elle se « consume » par le bas 🙂
    les fleurs blanches on un charme à part, celle là confirme la règle

    • Elle ne se trouve pas partout en France.
      La floraison commence en bas de l’épi, et se poursuit pendant presque un mois jusqu’à l’extrémité de la tige.
      Et donc, tu as raison, les fleurs du bas se fanent au fur et à mesure que les autres éclosent 😉