Comme je vous l’ai mentionné auparavant, je n’ai pas vu les nids des aigrettes, aussi, lorsque j’ai découvert les jeunes, ils étaient déjà bien développés.



Lorsqu’ils éclosent, les poussins sont recouverts d’un duvet blanc. Leur bec et leurs pattes sont de couleur rose, mais ils prennent rapidement une teinte gris bleuâtre.
De tous les oisillons que j’ai pu observer, j’ai remarqué que les jeunes aigrettes étaient les plus voraces et les plus agressifs envers leurs parents.
(clic sur les photos)

Comme les Hérons, ils sont nourris par les deux parents par régurgitation directement dans le bec.
Sur ces photos, on peut constater le phénomène dont je vous avais fait part précédemment.
(clic sur les photos, elles peuvent être longues à charger)
De quelle façon les jeunes traitent leurs pauvres parents fatigués, pff, aucun respect !

Quelle vitalité et je ne vous parle pas des cris qu’ils poussent !

Leur beauté ressort davantage quand ils sont plus posés 🙂

Leurs ailes sont déjà bien développées.


En voyant l’apparence du bec de cet oiseau, on pourrait penser qu’il est affecté par une maladie.
Qu’en pensent les spécialistes qui passeront par ici ?

Au bout de trois semaines, les jeunes commencent à escalader les branches d’arbres à proximité.
(clic sur les photos)

Mais à force de s’aventurer trop loin et de faire des bêtises, les oisillons finissent par tomber du nid, se retrouvant ainsi au sol ou sur une branche, livrés à eux-mêmes.
(clic sur les photos)
À partir de cinq semaines, les petits sont capables de voler, ils accompagneront les adultes afin d’apprendre à se nourrir seuls.
(clic sur les photos)
Puis, à l’âge de 40 à 45 jours, ils sont entièrement recouverts de plumes. Chaque nuit, ils reviennent dormir dans leur nid, en groupe avec le reste de la colonie.
Cela leur permet de bénéficier de la protection et de la chaleur du groupe, en attendant d’être suffisamment autonomes pour voler et chasser par eux-mêmes.

Ainsi s’achève le récit de la vie de la héronnière et de ses habitants.
Je vous remercie d’avoir suivi mon histoire et de m’avoir encouragée par vos commentaires (je vous répondrai bientôt)
Je pense retourner bientôt sur les lieux, mais cette fois-ci, les hérons seront tous partis.
Ce silence va me sembler étrange, après avoir été témoin de l’animation et de l’effervescence de cette colonie.
Rhooo, qu’il est malpoli, il ne connait pas encore les bonnes manières 🙂

Coucou Katia,
Tes photos sont très belles.
Je me suis toujours dit en observant les jeunes Hérons que je n’aimerais pas être leur parent, ce sont des petits tyrans, ils n’ont aucune cesse.
Elles me font sourire ces jeunes Aigrette toutes « échevelées », et durant cette période, on à tout le loisir d’observer leur langue.
C’est vrai que le Bec d’un des adulte est un peu miteux, peut-être des acariens, fréquents dans ce type de biotope ?
Merci pour ce superbe partage.
Bise
Être parent d’un jeune héron n’est pas une tâche facile 🙂
C’est possible que ce soient des acariens, j’avoue ne pas trop connaitre les maladies des oiseaux. J’ai fait des recherches, mais je n’ai rien trouvé.
Merci Pascale, bises
une série éblouissante, bravo et merci, Katia
Merci pour ton passage Emma, cela me fait plaisir.
Je suis vraiment épatée par tes photos, elles sont superbes ! Je comprends que tu te sois régalée.
J’adore la première photo, maman ( ou papa ! ) aigrette fait celle qui ne voit pas, et n’entend pas ses petits crier.
C’est ça les jeunes de maintenant … ils commandent !
C’est vrai qu’à voir tes photos on les sent très exigeantes.
Oui nous on a l’image … mais pas le son, toi tu as eu les deux !!!
En effet quand ils sont calmes ils sont plus beaux.
S’il est malade il ne peut pas transmettre sa maladie à ses petits, puisqu’il les nourrit avec son bec …?
Ben voilà, on joue au grand … et on se retrouve par terre !
Merci encore Katia pour ces reportages passionnants.
Belle soirée, bisous.
Cathy
Tu as raison, les jeunes aigrettes n’écoutent rien et encore, je n’ai pas mis toutes les photos qui montrent leur comportement.
C’est comme ça, ils veulent manger avant les autres 🙂
Je pense que s’il est malade, il peut le transmettre, malheureusement.
Merci Cathy, bonne soirée, bises
C’est vrai qu’ils sont incroyablement agressifs, ces petits, est-ce que ça ne serait pas les petits qui abiment les becs des parents avec leurs propres becs ? J’ai vu ça sur mon pigeon pendant un moment mais son bec et les alentours sont redevenus normaux au bout de quelques semaines, je ne sais pas si on peut comparer… Ils sont adorables et ont une sauvage envie de vivre à en juger par leur expression. Que deviennent ceux qui sont tombés ?
J’adore la photo où ils sont tous « posés » quelle beauté ! C’est ta récompense pour tant de patience et de travail attentif 🙂 Que fait celui en bas ? Fait-il partie du même nid ?
Merci Katia pour ces photos toutes plus belles et incroyables les unes que les autres, pour ta patience et le long travail de tri avant de poster ces merveilles et pour tes légendes intéressantes et pleines d’humour. Un grand BRAVO !
Il est vrai que les oisillons peuvent parfois mordre le bec de leurs parents, notamment lorsqu’ils réclament à manger. Cela peut abîmer le bec des parents, mais en général, il se remet assez rapidement.
Dans le cas de cet oiseau, ça va jusqu’aux yeux, ce qui est plus préoccupant.
Pour les oisillons qui tombent du nid, je pense que les parents vont les nourrir, surtout lorsqu’ils sont déjà assez grands.
Celui qui s’est retrouvé sur l’herbe marchait et sautait bien, le plus grand risque est si un renard passe par là.
Les photos que j’ai mises viennent principalement de deux nids.
Merci de tes encouragements almanito. Je suis ravie de pouvoir partager ces petits plaisirs simples. Cela faisait longtemps que je n’avais pas rédigé des articles aussi détaillés 😉
Maman aigrette, c’est pas un boulot de tout repos 🙂
les photos sont toutes aussi belles les unes que les autres
c’est déjà fini ? snif !
Merci Serge.
Dis donc, j’ai bien travaillé cet été, maintenant, il est temps pour moi de prendre mes vacances 😉
Merci beaucoup Katia pour ce travail de documentation et de recherche impressionnant pour nous apprendre, de façon ludique la vie de la héronnière. Je sais comme rédiger et documenter des articles, entièrement comme tu le fais demande comme heures de travail mais en plus, toi, tu vas sur le terrain, tu es une véritable reporter animalière et tu réussis très très bien ta mission. Ces aigrettes sont magnifiques et braves à supporter leurs petits démons mais elles mettent le paquet pour que ces rejetons puissent s’en sortir dans la vie. Elever des petits, c’est un sacrifice et on en a un exemple ici. Seulement, les animaux sauvages, eux, suivent leur cycle sans rien y changer, et l’année prochaine, rebelote les p’tits diables affamés. Je suis impressionnée par le détail des plumes des jeunes quand tu les as photographiés en déployant leurs ailes. On pourrait dessiner chaque plume tellement c’est net et en transparence. La dernière est trop drôle. Merci encore Katia.
Merci à toi Caro pour ton commentaire sympathique.
Leurs ailes m’ont également impressionnée. Bien qu’ils soient encore jeunes, elles étaient déjà très grandes et bien développées.