Autrefois repaire de corsaires et de contrebandiers, Roscoff, reconnue comme une petite cité de caractère, est aujourd’hui une charmante station balnéaire préservant l’architecture typique des XVIe et XVIIe siècles, où les fameux Johnnies (cultivateurs et marchands d’oignons de Roscoff et Santec) partaient vendre leurs oignons rosés.
C’est un lieu que j’ai beaucoup apprécié, d’autres photos viendront sûrement.
Vous avez sûrement déjà dégusté les oignons rosés de Roscoff.
En 1647, un moine originaire de Lisbonne, au Portugal, rapporte ce légume précieux de son voyage. Les marins le trouvent utile pour prévenir le scorbut.
En 1828, Henri Ollivier, un jeune cultivateur, prend la décision de commercialiser sa récolte outre-Manche. Sans le réaliser, il est devenu le précurseur d’une lignée de Johnnies (littéralement Petit Jean) qui, année après année, traverseront la Manche pour commercialiser leurs oignons roses aux Anglais.
Le commerce de l’Oignon rosé de Roscoff a prospéré jusqu’aux années 20 avant de décliner après la crise des années 30. Il s’est finalement arrêté à la fin des années 60, laissant un héritage mémorable transmis aux générations actuelles.
Il obtient successivement l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) en 2009, puis l’Appellation d’Origine Protégée (AOP) en 2013.
Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir, puis zoomer.
Érigée en 1619 sur la pointe rocheuse, la chapelle Sainte-Barbe surplombe le vieux port de Roscoff.
La tradition veut que lorsque les Johnnies quittaient le port sur leurs navires pour commercialiser leurs oignons en Angleterre, ils hissaient trois fois le drapeau en signe d’adieu et pour demander sa protection à la sainte.
Je ne connaissais pas l’histoire des Johnnies, c’est intéressant
l’une des statues en représente un, mais que représente l’autre ?
Ce doit être un sonneur.
En Bretagne, c’est un musicien jouant de la bombarde, du biniou kozh ou autre type de cornemuse, ainsi que parfois aussi de la clarinette bretonne, la Treujenn-gaol (source wiki).
Voilà un endroit que je connais, hélas quand nous y sommes allés le temps était grisouille …
C’est en tous cas une très jolie petite ville qui a su garder son âme.
Je connais bien sûr les Johnnies, nous avions voulu visiter le musée, nous étions dans les jours et heures d’ouverture … on attend toujours !!!
Belle soirée Katia, bisous.
Cathy
J’y suis allée en décembre, il faisait un temps magnifique. J’imagine qu’en été, les touristes sont nombreux.
Le musée était aussi fermé, il ne doit pas ouvrir souvent.
Bises Cathy
A voir tes superbes photos, je comprends que tu aies apprécié cette ville chargée d’histoire. J’avais un ami qui y allait chaque année, il me racontait des tas de choses mais n’a jamais été fichu de me rapporter la moindre photo ou carte postale. J’attends la suite avec impatience et curiosité 🙂
Je n’ai pas fait beaucoup de photos, car je suis allée à Saint-Pol de Léon le même jour, mais j’y retournerai sans doute bientôt.
Ce qu’il te racontait devait être intéressant 😉
Des détails très intéressants, de cette ville qui aurait mérité mieux de ma part. En effet, je suis allé dans cette ville que pour prendre le bateau pour l’Irlande…
Là encore un très très bel article pour mettre cette jolie ville à l’honneur.
J’en ai gardé de très jolis souvenirs.
Merci aussi pour les explications.
Bises
Cet article me fait penser que je ne connais que très/trop peu la côte nord.
Et Roscoff ne fait pas partie des villes que je connais même si j’y suis allé deux fois pour participer à un tournoi de tennis de table il y a très très longtemps ! Je n’avais pas eu l’occasion de visiter cette ville qui semble très agréable si j’en sois ton échantillon photographique.
Tu auras l’occasion d’aller te balader sur la côte nord, c’est aussi un très bel endroit de la Bretagne 😉