Ça faisait longtemps que je ne vous parlais pas du désert. Sans doute parce que j’ai froid, je me suis replongée dans mes archives 🙂
Le Sahara, mot dérivé de l’arabe al-Sahrā « couleur ocre » signifiant « grand désert » en berbère, est le plus vaste désert chaud du monde. Quand nous pensons au désert du Sahara, ce qui nous vient en premier, c’est une grande étendue de sable fin. Mais en réalité le sable ne recouvre que 20 % du Sahara.
L’été, avec ses températures avoisinant les 60 degrés durant le jour, on ignore le plus souvent qu’entre ses gigantesques étendues de sable se répartissent aussi des régions montagneuses, des plateaux rocheux ou des déserts de pierre à 80% de sa superficie.
Rouler sur ces pierres s’avère pénible et dangereux si l’on part sans roue de secours. À l’époque, point de téléphone portable et attendre que quelqu’un passe peut demander des jours et des nuits.
Diapos scannérisées – Hiver 1983
Le dromadaire est originaire d’Afrique et s’appelle aussi chameau d’Arabie (Camelus dromedarius).
Remplie de graisse, sa bosse lui permet de parcourir jusqu’à 60 km par jour sans avoir à boire et à se nourrir.
Il est particulièrement adapté au climat des déserts chauds (Sahara, péninsule Arabique…), tandis que le chameau vit dans les déserts plus froids d’Asie (Mongolie et Chine).
En effet qui dit désert ne veut pas forcément dire sable, ça veut plutôt dire sans habitants ! Ces paysages sont grandioses, on doit se sentir si petits dans cette immensité …
Belle fin de semaine, bisous.
Cathy
On se sent libre, on vit des rencontres inoubliables, on est en parfaite harmonie avec la nature et les dangers qu’elle comporte.
Bises Cathy.
C’est une très belle aventure que tu as faite…les déserts sont toujours fascinants, même les petits…
4 années consécutives de voyages de 3 à 5 mois, on connaissait le désert par coeur. Malheureusement, aucune photo d’Afrique où j’ai aussi vécu de belles choses, mais je n’avais pas d’appareil.
Je ne connaissais pas ma chance à ce moment là.
Tu nous fais découvrir un autre aspect de ce désert que tu aimes tant, merci pour ces images d’un autre monde que nous connaissons si peu.
Le site en lien est passionnant, particulièrement fouillé.
J’ai encore quelques clichés à vous montrer, je les ressors l’hiver 🙂
Merci alma.
Coucou Katia,
Même si je crains moins le froid que le chaud, une petite balade dans ce magnifique endroit fait tout de même du bien.
C’est vrai que les déserts ne sont pas forcément de grandes étendues de sable.
Je conçois très bien les risques de circuler dans ce genre de lieu surtout sans téléphone, avec les possibilités de panne ou tout autre souci pouvant rapidement devenir une situation extrêmement tendue.
En tous cas, c’est une très belle aventure que je te remercie de partager ici.
Bises et bonne journée
L’hiver, la température n’est pas plus chaude qu’un’été de 1985 dans le sud de la France.
On ne partait pas avec des véhicules neufs. On emmenait le double des pièces afin de pouvoir réparer, au cas où, ce qui est arrivé plus d’une fois.
Bonne soirée Pascale, bises
A cette époque là (ça fait un peu ancien combattant) c’était l’aventure avec un grand A que de partir dans ce genre d’endroit.
Par contre je suis étonné que le sable ne recouvre que 20 % des déserts. J’aurais plutôt dit du 50/50.
C’est probablement parce que ceux que j’ai vus était dans cette proportion là.
Merci pour cette petite balade dans le temps et la chaleur.
Moi je me prépare pour une nouvelle balade à la Réunion. Départ la semaine prochaine ! 🙂
On peut encore partir à l’Aventure, dans d’autres contrées, c’est le courage qui manque aujourd’hui 🙂
Bonne balade à la Réunion Lannic, un peu de chaleur va être agréable pour couper un peu l’hiver.
Coucou Katia,
Ces souvenirs sont merveilleux. Après plusieurs mois ce devait être étrange de rentrer en France. C’est tellement gigantesque et difficile d’y vivre. Il faut quand même du courage pour se lancer dans cette grande aventure.
Gros bisous
J’ai voulu quitter la France, tellement je ne la supportais plus.
Pendant longtemps, je n’ai mangé que du riz durant les fêtes de fin d’année par solidarité pour les Africains qui mourraient de faim.
Gros bisous Nath
L’amplitude thermique du Sahara est à l’echelle de sa superficie …
l’image qu’on en a est remplie de sable
heureusement que les photographes et les marchands de pneus
remettent le minaret au centre de l’oasis !
L’hiver, à l’époque, on avait des températures d’été de Provence, ce qui était supportable. En altitude, par contre, la différence entre le jour et la nuit était remarquable.
L’Assekrem, dans le Hoggar est à 2 780 mètres. De nombreux moteurs ont cassé à cause du manque d’antigel.
On a passé beaucoup de temps chez les garagistes, ce sont surtout les vendeurs de chambres à air et de rustines dont on avait besoin. On avait des roues de secours qu’on changeait et après, il fallait réparer 🙂
……ça, c’est de la minéralité !
Trop trop belles photos…..magiques. Je te comprends Katia, c’est dur d’être privée de désert et même pour moi qui n’en ai jamais vus en vrai (à part peut-être la mer de sable), je trouve ça dur car ma poésie aime prendre ses aises dans le sable et même dans les cailloux.
J’ai pensé à toi en faisant mon article.
À l’époque, je n’avais que la méditerranée à traverser, c’était plus facile et nous étions encore libres de circuler dans le désert. Aujourd’hui, le guide est obligatoire, trop de gens se sont perdus, les recherches coutaient trop cher.
Bonjour Katia,
C’est vrai que pour moi, désert signifie grande étendue de sable.
Tu me montres une autre facette du désert qui n’en est pas moins aussi belle.
Je me doute que la communication y est compliquée, il faut être prudent.
Bises et bon dimanche
Certaines personnes n’ont pas été prudentes et se sont perdues, elles n’ont pas compris ce que représentait le désert. On en a vu partir avec seulement une bouteille d’eau, de la pure inconscience.
Bises
bonjour, Katia
les déserts étaient une grand source d’inspiration pour les voyageurs et photographes, malheureusement ils deviennent trop dangereux maintenant et c’est regretable..
c’est vrai que celà ne signifie pas forcement sable..
jolie photos …
à bientot
bon week end
Lorsque je vois le progrès des appareils photo, je regrette de n’avoir eu qu’un argentique à l’époque. Le développement des pellicules était onéreux, on ne gaspillait pas.
Bon week-end à toi Christophe.
Bonjour , les sols changent amenant animaux , flore , insectes des régions chaudes dans notre hexagone Des oxychilus (escargots 3à10 mm) du sud européen arrivent en région centre .Ce désert j’en voit quelques images via ce blog et ce que nous montre la tv D’après l’évolution il n’en a pas été ainsi étant couvert de végétation au climat tempéré .Depuis covid c’est le désert chez nous nous sommes dans nos maisons ou au travail sans convivialité , rare quidam qui te salues lors d’une promenade .Mon parcours de vie ne m’a pas fait connaître ces endroits les belges , les allemands , suisses , espagnols et portugais ont vu ma frimousse et mon sac à dos. En France région centre , Champagne- Ardennes , Occitanie et une fois à Pornichet .Cettepage est instructive merci le solognot
Ici, le covid n’a pas trop renfermé les gens, au contraire, lors des sorties, ils avaient envie de discuter. Durant le confinement, en campagne, on sortait sans problème.
Sur les photos, on aperçoit de la verdure et des fleurs mauves (sur la dernière), c’était une année exceptionnelle. Il venait de pleuvoir, les petits vieux nous disaient d’aller vite dans le Hoggar voir les « champs » en fleurs.