Le nom vernaculaire de la Linotte mélodieuse, vient du lin (suffixe otte), une troisième plante très appréciée par cet oiseau, et de la musicalité de son chant.
Son régime alimentaire est en grande partie composé de graines de Brassicacées.

Autrefois, comme bien d’autres espèces, elle était capturée pour la consommation, mais à présent, elle est protégée par la loi française.

En mars ou en avril, les couples se séparent de leur bande hivernale. Ils s’établissent seuls ou en colonies lâches. La femelle construit rapidement un nid. Posé à faible hauteur, il n’est pas toujours dissimulé dans la végétation.
Cette « insouciance » ferait d’elle une véritable « tête de linotte » ! Elle implique aussi souvent des destructions de nichées et donc des pontes de remplacement.

Son chant est assez reconnaissable. Si vous voulez plus d’infos et écouter son chant, c’est sur OISEAUX NET

10 commentaires

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  1. Oh quel magnifique oiseau Katia ! Je connaissais la linotte de nom mais je ne l’avais jamais vue, ni en vrai, ni en photo. Pour ce qui est de l’expression je n’en connaissais pas l’origine alors merci ! Tes photos sont superbes, la linotte est fière sur son ajonc.
    Bon dimanche, bisous.
    Cathy

  2. Bravo pour cette superbe prise en vol, ailes tantôt pleinement déployées, tantôt au repos.
    Quant aux deux suivantes, elles sont tellement jolies dans les genêts, dans des couleurs douces.
    Si j’ai bien compris l’article, elles ont leurs plumes de transition.
    J’ai déjà entendu leur chants, je le connais bien mais je ne savais pas à quel oiseau le relier.

    • Il commençait à avoir son plumage nuptial, je ne l’ai pas précisé, mais c’est un mâle.
      Selon les écrans, le rouge sur son poitrail et le front peut paraitre plus clair que sur le mien.
      Merci alma.

  4. Je n’avais jamais fait le rapprochement entre linotte et lin et pourtant dans le Finistère il y a toute une histoire avec la culture du lin. C’est super d’en voir plusieurs à la fois, en vol de plus. Mes fils en ont vu dans la Baie de Somme récemment, ici, une seule, il y a au moins 2 ans. J’aime bien la bouille de la 1ère linotte qui trône toute fière au milieu des ajoncs. Merci Katia pour ces magnifiques photos.

    • Moi aussi, je n’avais pas fait le rapprochement.
      Dans la région où je me trouve, il y a plusieurs musées consacrés à l’art du tissage. À l’époque, le lin était une matière première très utilisée pour la confection des vêtements.
      D’ailleurs, on peut même emprunter la « route du lin », un itinéraire touristique mettant en valeur l’histoire et la production du lin.
      Merci Caro.

  5. Comme elle est belle ! Je ne l’ai pass remarquée chez mes visiteurs ! Elle ne craint pas de se piquer sur ces ajoncs…
    Hier heureusement il a bien plu car le jardin avait séché d’un coup…
    J’ai vu ton titre de blog et il m’a semblé que je l’avais déjà vu…
    Bonne journée

    • Les oiseaux ne doivent pas avoir les pattes aussi sensibles que nous.
      La pluie est un bienfait pour la nature, mais il en faut beaucoup pour faire reverdir le jardin.
      Merci pour ton commentaire.