Le petit du héron s’appelle le héronneau.
Après environ quatre semaines de couvaison, les œufs éclosent et les poussins naissent, nécessitant les soins attentifs des parents.
23 avril 2025
Quel bonheur de découvrir un jeune héron, comme pour les autres espèces, c’est une première pour moi !


24 avril 2025
Je retourne voir les poussins et, à ma grande surprise, il y en avait deux !
27 avril 2025
Je trouve qu’ils grandissent vite.

J’ai attendu avec impatience les parents pour assister au nourrissage, en vain, malgré les heures passées à guetter, je ne les ai jamais vus arriver.
Les petits punks sont déjà très éveillés et alertes alors qu’une Aigrette garzette venait tout juste de se percher sur une branche à proximité du nid,
ils se sont rapidement redressés, montrant leur vivacité et leur réactivité 🙂

Toujours le 27 Avril 2025
Il est encore tout duveteux, son bec paraît démesuré.

Après quelques jours d’absence, je suis de retour le 2 Mai 2025
Je m’engage sur un petit sentier qui me permet d’observer une autre section de la héronnière.
Je m’installe et patiente jusqu’à ce qu’une petite tête surgisse de derrière les branches.
Dans cet article, je vous présente deux nids que j’ai suivis. Le premier se trouve dans les branches mortes (au-dessus),
tandis que le second (celui de dessous) est situé dans les pins. Vous les reconnaitrez facilement.

Nous ne prêtons généralement pas beaucoup d’attention à la manière dont les oiseaux se posent sur les branches. Pourtant, ce n’est pas simple, surtout pour les grands oiseaux.
Lorsqu’ils se posent, ils déploient légèrement leurs ailes pour maintenir leur équilibre, les utilisant comme de véritables stabilisateurs.
Leur queue sert également de gouvernail pour ajuster leur position et rester bien droits sur la branche.
De plus, leurs longs doigts leur confèrent une bonne prise sur les branches. Ils peuvent aussi s’accrocher grâce à leurs ongles acérés.


La capacité des oiseaux à se percher avec aisance sur des supports étroits et flexibles est vraiment fascinante à observer.
C’est un véritable exercice d’équilibriste pour eux, mais parfois, ils ratent leur atterrissage et repartent 🙂
3 Mai 2025
Comme ils ont changé !

Ils sont impatients de voler et déploient souvent leurs ailes.
(clic sur les photos)
Entre les deux, on peut se demander qui est l’adulte 🙂

7 Mai 2025 – Leur plumage commence à devenir très beau.
(Clic sur les photos)
8 mai 2025

13 Mai 2025
Comme je l’ai dit précédemment, le printemps a été chaud en Bretagne, les oiseaux souffraient de la chaleur.


15 Mai 2025

17 Mai 2025
Les petits développent rapidement de la patience, car ils peuvent attendre entre 4 et 7 heures avant d’être nourris à nouveau.

17 Mai 2025
(clic sur les photos)
2 Juin 2025
Les jeunes oiseaux effectuent leur premier vol environ 50 jours après leur naissance.
Leur autonomie est acquise rapidement. Trois semaines après avoir quitté le nid, ils doivent être en mesure de subvenir à leurs propres besoins.
J’ignore si ce jeune héron est malade, il semblerait qu’il ait une boule sous le menton (?). J’ai recherché des infos, en vain, je n’ai rien trouvé.
(clic sur les photos)
J’ai vécu de très beaux moments à les observer, mais ce qui m’a le plus touchée, c’est lorsqu’ils se sont envolés.
Voir le plaisir et la joie qu’ils ressentaient en volant m’a procuré un sentiment de liberté intense.
Quel bonheur Katia, tu nous offres des images exceptionnelles avec une présentation superbe, tout se déroule sous nos yeux au fil des semaines qui ont dû être pour toi un minutieux et long travail d’observation. Je suis tout simplement émerveillée, merci 🙂
Est ce que je me trompe, j’ai l’impression que le nid du héron garde boeuf est plus plat que celui du cendré…?
Tu as raison, le nid du héron garde-bœuf est une simple plateforme, tandis que celui du héron cendré est en forme de coupe et est plus volumineux, en raison de sa taille plus grande.
Merci de ta fidélité, je te prépare la suite 😉
Mille mercis Katia pour ce reportage exceptionnel qui a dû te demander beaucoup d’heures de travail. Je suis admirative de ta capacité à décrire de façon ludique les habitudes des oiseaux et à nous donner à voir ainsi le détail de tes visites. Ces grands oiseaux en effet sont très agiles pour vivre à de telles hauteurs et je pense également que la chaleur a dû bien les impacter quand les petits sont au nid. J’aime particulièrement la photo où les 2 jeunes attendent patiemment le retour des parents. Comme cela doit être émouvant de pouvoir suivre une nichée ainsi. Mais quelle patience pour prendre des photos réussies, on ne réalise pas toujours quand on les voit, le temps et la patience qu’il a fallu, je te remercie donc d’autant plus. C’est très enrichissant, on apprend beaucoup et l’on se surprend à se dire que nous étions passés à côté de ces connaissances essentielles sur des oiseaux de notre environnement. J’espère que celui qui a une grosseur sous le bec va s’en sortir, c’est toujours désolant de constater sur les clichés qu’il y a des malformations ou des maladies (avec Gianni on le constate aussi parfois sur ses photos).
Je te remercie sincèrement pour tes gentils mots, Caro. Tes encouragements et tes remarques bienveillantes me touchent beaucoup et me motivent à poursuivre mes observations et mes partages.
C’est vrai que cela demande du temps, mais c’est une véritable passion pour moi d’observer attentivement ces merveilleux animaux et de partager ce que je découvre.
Quel bonheur Katia de pouvoir suivre l’évolution de ces héronneaux au fil des semaines.
Je pense qu’il a dû te falloir beaucoup de patience mais quelle récompense pour toi !
C’est vrai qu’ils changent vite, en 3 ou 4 jours on voit la différence.
Petits punks … ce surnom leur va très bien ! 😉
En tout cas merci beaucoup pour ce joli reportage !
Belle soirée, bisous.
Cathy
Merci Cathy et bon retour 😉
J’adore leur trombine quand ils sont tous jeunes.
Superbe billet et c’est super de voir leur évolution au fil du temps.
Merci, joli moment passé par ici.
Coucou Pascale, merci pour tes passages et tes commentaires.
Bon week-end, bises