Monument à la mémoire des évadés de 1941, érigé à la pointe de l’Isle, Saint-Cast-le-Guildo (Côtes-d’Armor).
Les stèles des évadés de France sont un ensemble de monuments dressés à la mémoire des résistants qui, durant la Seconde Guerre mondiale,
quittèrent la France pour rejoindre les Forces françaises libres et l’Armée française de la Libération.
"Aux évadés de la France Qui préférèrent mourir Debout plutôt que vivre à genoux"
Érigé sur la pointe de l’Isle (St-Cast Le Guildo), ce monument national, inauguré le 6 août 1949, rappelle l’histoire de la Résistance pendant la dernière guerre.
Le 12 février 1941 à 20 h 30, 15 jeunes Français âgés de 19 à 22 ans, voulant rejoindre l’Angleterre pour continuer le combat avec les forces françaises libres,
embarquent en toute discrétion à bord d’un bateau de pêche en mauvais état, le «Buhara».
Après de nombreux problèmes de navigations, ils sont arraisonnés par un patrouilleur allemand au large de Guernesey, transférés à Cherbourg,
puis emprisonnés à la prison de Saint-Lô et enfin jugés par un tribunal militaire allemand.
Le 12 avril 1941, Jean Dorange et Pierre Devouassoud seront fusillés à Montebourg.
Les treize autres membres d’équipage, condamnés aux travaux forcés sont déportés au camp de Lüttringhausen près de Cologne.
Onze rescapés du « Buhara » seront invités à l’inauguration du monument le 6 août 1949.
C’est en 1974 que Pierre Seghers, résistant, poète, mais aussi écrivain et éditeur, publie
« La Résistance et ses poètes »
En épigraphe, il écrit :
« Jeunes gens qui me lirez peut-être, pensez-y ! Les bûchers ne sont jamais éteints et le feu, pour vous, peut reprendre »…
N’acceptez jamais de devenir les égarés d’une « génération perdue ».
Ce livre n’est pas un livre d’historien, mais un témoignage vivant, le « romancero » des temps les plus sombres où vous pouvez être à nouveau jetés.
Ecoutez-voir, et souvenez-vous »
La suite ICI
Coucou Katia,
Un témoignage et un hommage, et cela n’en a que plus de force !
Quelle phrase puissante !
Merci à toi.
Bises et bonne journée.
Quand on voit ce qu’il se passe depuis quelques jours, on se dit que c’était bien la peine que tant de personnes se battent et meurent pour que nous nous vivions dans un pays libre. « Avertir les futures générations »…
Ta photo est superbe et devrait en faire réfléchir quelques uns.
je crois que c’est maintenant le contraire
beaucoup préfère vivre à genoux …
le noir et blanc donne vraiment de la force à cette photo et à ces nuages menaçants
Un hommage qui le valait bien…
Heureusement que le devoir de mémoire est préservé dans la pierre, ça me rassure un peu car c’est un peu moins facile à détruire, quoique il faudrait aussi avoir une mémoire et des valeurs de pierre car c’est plus durable.