L’Aigrette garzette fait partie de la famille des Ardeidae, qui regroupe les hérons.
Le terme « aigrette » provient du mot provençal « aigron », qui signifie « héron » (source LPO)
Cette appellation fait référence aux deux longues plumes effilées qui ornent la tête de l’Aigrette garzette pendant la saison de reproduction.
Elle est légèrement plus grande que le Héron garde-bœuf, mais plus petite que le Héron cendré.
D’après mes observations, les aigrettes semblent être les plus nombreuses dans la héronnière.
(Les images peuvent être longues à charger)

La période de nidification s’étend en général de mars à juin.

Lors de la saison nuptiale, l’oiseau arbore de longues et fines plumes ornementales, deux sur la nuque, ainsi que d’autres sur la poitrine et le dos.
Les aigrettes, ces longues plumes soyeuses situées sur le dos des oiseaux, sont particulièrement remarquables.

Lors de la parade nuptiale, le mâle met en valeur ses plumes en les ébouriffant, étant le plus actif dans les rituels de séduction.
On ne peut qu’être émerveillé par leur grâce et leur allure majestueuse.
(clic sur les photos)
Les femelles évaluent soigneusement les comportements des mâles et sélectionnent le partenaire qu’elles estiment le plus robuste
et le mieux à même de garantir leur survie ainsi que celle de leur descendance.

Au début du 20e siècle, l’homme a failli causer l’extinction de l’aigrette garzette.
À cette époque, leurs plumes étaient récoltées pour décorer les chapeaux à la mode, mettant gravement en danger la survie de cette espèce.
Les mesures de protection mises en place lui ont permis de se rétablir et de retrouver sa place dans nos environnements naturels.

Dès la formation du couple, ils se mettent à construire leur nid, en utilisant de fines branchettes sèches.
C’est un travail de collaboration entre les deux partenaires. La structure fragile du nid fait qu’il est rarement réutilisé l’année suivante.

Malheureusement, je ne peux pas vous montrer de nid. Ils étaient cachés au milieu du feuillage, donc impossible à voir.
Mais je peux vous montrer comment ils cueillent le branchage 🙂
(clic sur les photos)
Tiens, chérie, je t’ai apporté une branche !
(clic sur les photos)
Non, mais tu as vu comme elle est grande, fait attention, tu vas me faire mal !
(clic sur les photos)
Heu, tu n’as pas trouvé plus petit ?!
(clic sur les photos)
On fait quoi maintenant ?!
(clic sur les photos)
Les oiseaux, comme tous les êtres vivants, ont des parasites qui vivent en eux ou sur eux.
Leur plumage abrite et permet le développement de parasites externes comme les poux des plumes, punaises, puces, acariens, tiques, etc.
(clic sur les photos)

C’est pourquoi, pour assurer leur propreté, ils passent une bonne partie de leur temps à se toiletter et à lisser leurs plumes à l’aide de leur bec,

À suivre !

Si cela vous intéresse, vous pouvez lire dans cet article, comment ils utilisent les matériaux pour protéger les nids.
Bel arbre à Aigrettes !
Tu as trouvé un superbe spot et tu nous offres de superbes photos.
Sur la dernière, on peut compter les plumes.
Bises et bonne soirée.
Tes légendes sont très drôles (j’adore les commentaires de madame sur la taille des branches) en plus d’être intéressantes et tes photos époustouflantes comme toujours. Celle où on les voit tous ensemble est impressionnante, je n’aurais jamais imaginé qu’il y en ait autant. Les parasites sont un fléau pour eux, la nature les aide un peu à les combattre mais pas complètement, l’article que tu as mis en lien m’a fait comprendre pourquoi « mes » pigeons qui sont infestés de ces mouches suceuses de sang perdent leurs plumes à chaque fin d’été. L’avant-dernière où l’on voit ce pauvre oiseau changer d’aspect pour s’épouiller est à la fois triste et amusante.
Merci pour toutes ses merveilles passionnantes à suivre.
Voilà un oiseau que je sais reconnaître, et que j’aime beaucoup.
Tes photos sont particulièrement jolies, j’imagine aisément ton plaisir à les regarder évoluer !
J’ai adoré la conversation entre madame et monsieur aigrette !
Belle soirée Katia, bisous.
Cathy
bonjour ,Katia
un superbe reportage que tu nous offres, illustré par tes photos admirables avec de belles attitudes et d’une qualité parfaite. de belles observations, où ta patience a été récompensée..
bravo .
ils sont incroyable ces oiseaux..
à bientot
Magnifique !
Tes photos sont vraiment très réussies
la lumière est parfaite
difficile de ne pas « cramer » les blancs dans ces conditions
les détails dans les plumages montrent ta maitrise
bravo
Elles sont si élégantes avec leurs aigrettes et leur ligne élancée. Les photos sur le partage de branches est drôle et émouvant à la fois, avec tes dialogues qui cadrent parfaitement. J’ai du mal à imaginer un arbre de cette taille avec tant de ces grands oiseaux à son sommet, c’est magique, mais pas courant. Ils aiment nicher en compagnie, cela doit sûrement être plus protecteur comme c’est le cas pour les colonies d’oiseaux marins. Tes photos sont super réussies, j’aime bien la grâce de l’aigrette debout sur une branche au tout début de l’article. Ces oiseaux blancs n’ont rient à envier à leurs confrères colorés des tropiques. C’est comme pour les fleurs blanches, ce qu’il n’existe pas dans la couleur se trouve autrement réparti dans d’autres qualités recherchées, nécessaires à la reproduction de l’espèce (pour les fleurs blanches, la compensation se trouve dans leur odeur souvent capiteuse, pour les aigrettes c’est dans la grâce et l’élégance de leur tenue et de leur silhouette. Mille mercis Katia pour ce cadeau que tu nous fais.