Pour ce « premier » article, je vais vous parler d’une triste actualité qui me touche, celle des oiseaux. Et plus particulièrement d’une maladie qui sévit en ce moment dans mon département et se propage à grande vitesse dans d’autres régions et pays.
La Grippe Aviaire
Le conservateur de la réserve des Sept-Îles, au large de Perros-Guirec (22) a constaté les dégâts de la maladie sur les Fous de Bassan. La colonie installée sur l’île Rouzic, déjà affaiblie depuis quelques années, voit ses effectifs s’effondrer.
« À ce jour, 80 % des nids de ce périmètre sont vides. Les poussins sont morts surtout car les parents ne rentraient pas les alimenter. La blancheur légendaire de la crête de l’île a disparu de façon visible depuis la côte et la zone de nids vides s’étend désormais sur le versant ouest et vers le trou de l’île. »
L’épidémie a aussi touché d’autres colonies comme celle de Bass Rock, en Écosse.
« Cette île inhabitée, siège de la plus grosse colonie de fous de Bassan au monde, est aujourd’hui vidée de ses nids ».
Idem dans dans la Péninsule acadienne, en juin 2022, environ 3000 carcasses d’oiseaux ont été trouvées sur les côtes.
D’autres oiseaux marins périssent également de la Grippe aviaire. 3 000 sternes caugek, en quelques semaines, la colonie a été décimée. Seuls 500 adultes et 200 poussins ont survécu à l’hécatombe. Les Goélands sont également touchés, mais aussi des mouettes et des grèbes.
Qu’elle est cette maladie ?
C’est une infection provoquée par des virus grippaux de type A, et en particulier par les sous-types H5, H7 et H9. Cette infection peut toucher presque toutes les espèces d’oiseaux, sauvages ou domestiques.
Au total, seuls quatre virus de grippe aviaire ont déjà provoqué une maladie chez l’homme : H5N1, H7N3, H7N7 et H9N2.
Ce que craignent les spécialistes, c’est que ce virus de grippe aviaire hautement pathogène réussisse à se transmettre d’homme à homme, entraînant alors une épidémie interhumaine.
Aussi, si vous trouvez un oiseau, ne le touchez pas. Appelez la mairie ou un centre pour oiseaux sauvages comme la LPO.
Combien reviendront l’année prochaine ?
Terriblement triste.
Espérons que ces oiseaux acquièrent une immunité collective avant que chaque espèce ne finisse par disparaître car si on peut vacciner les volailles d’élevage, ça ne pourra pas être le cas des espèces sauvages.
Un petit mot pour ton blog, très beau et pour les photos malgré la tristesse du sujet…
Malheureusement les décès sont déjà énormes et je crains que l’immunité collective ne fonctionne pas. Depuis 4 jours, c’est encore pire pour les Fous de Bassan, les nids « vivants » sur l’Ile ont disparu.
Ce n’est pas la première fois que la grippe aviaire frappe les oiseaux, mais j’ai l’impression que cette fois c’est beaucoup plus grave.
Tu as vu la photo de l’Ile sur le lien de Ouest-France, plus aucune tache blanche 🙁
Merci pour mon blog 😉
Oui j’ai vu c’est impressionnant :((
Coucou Katia,
C’est une catastrophe qui me donne vraiment une énorme boule au ventre.
Ces épidémies sont de plus en plus fréquentes, nul doute pour moi qu’elles sont liées au bouleversement climatique.
L’avenir ne s’annonce pas cool du tout.
Combien de temps verrons nous encore nos chers ailés ?
Bises et bonne soirée Katia
Coucou Pascale,
Comme toi, je suis catastrophée. La grippe aviaire ne date pas d’aujourd’hui, malheureusement. Je ne saurais dire d’où elle vient, c’est possible qu’elle parte de tous ces élevages de masse et qu’elle atteigne les oiseaux sauvages qui se la transmettent rapidement.
Je vais suivre de près l’évolution des Fous de Bassan l’année prochaine. Pour le moment, toute la Bretagne est fortement touchée, mais avec la migration, je crains le pire !
Bonne soirée, bises
Je comprends ta tristesse face à cette maladie qui touche les oiseaux, j’ai justement entendu un reportage à ce sujet au JT de 20h ce soir. Et que faire face à cette épidémie hélas …? Ce qui est certain c’est que ça fait peur.
Belle soirée, bisous.
Cathy
Malheureusement, il n’y a rien à faire, des milliers de volailles sont tuées et les autres meurent à petit feu.
Et s’il n’y avait que les oiseaux…Nous sommes encore en période transitoire, mais la terre est en pleine mutation…non,non, je ne suis pas pessimiste, on s’en sortira…mais à quel prix.
Je suis plus pessimiste que toi, l’homme ne s’en sortira pas. La destruction a débuté il y a fort longtemps et est en train de s’accélérer, car rien n’a été fait pour préserver notre planète.
Toutefois, nous la subirons peut-être, mais je ne pense pas que nous la verrons.
Bonsoir Katia,
Quelle mauvaise nouvelle et surtout quelle tristesse.
J’ai entendu parler de ce virus mais je ne pensais pas qu’il touchait à ce point des colonies d’oiseaux, c’est dramatique.
En lisant tes articles sur le sujet, je me rends compte de la gravité de la situation.
Ta photo de ce fou de Bassan est magnifique, elle me rappelle de très beaux souvenirs..
J’espère que tu pourras faire longtemps des clichés de ces beaux migrateurs … et de tous les autres d’ailleurs.
Bises et bonne soirée
C’est grave, oui, je ne sais pas si elle n’est pas plus importante que les années précédentes.
Une année, les oiseaux qui vivaient dans les zoos avaient été vaccinés, mais pour les oiseaux sauvages, c’est impossible.
Et avec ça, la chasse au gibier d’eau est maintenue. Pauvres oiseaux 🙁
Bises et merci pour le compliment sur mon blog.
Coucou Katia,
Que dire…. c’est à se foutre en l’air. Et ce n’est que le début de toutes ces catastrophes épidémiques naturelles.
Imaginer ces îles vides est déchirant. Je n’imagine même pas ce que ce doit être de se promener et de voir autant de cadavres, de voir des oiseaux tomber des falaises morts, de naviguer comme en Écosse au milieu des cadavres. Toutes ces îles que j’avais prévues dans mon circuit des Shetland avant que la Covid ne touche le monde seront peut-être vides maintenant. Cette grippe qui n’a jamais été aussi virulente…. c’est une désolation. Comment croire en un avenir brillant après tout ça.
Ta merveilleuse photo me fend le cœur et me fait pleurer.
L’article Geo est poignant.
Je t’embrasse fort et te dis à bientôt.
Coucou Nath,
Je l’ai appris par hasard en lisant un quotidien du coin, je savais que près de chez moi, les éleveurs devaient enfermer leurs volailles, mais j’étais loin de m’imaginer que les fous de Bassan en étaient atteints ainsi que les goélands et sternes.
Tous les jours, de nouveaux cadavres sont découverts. La LPO d’Ile Grande ne les soigne plus pour ne pas contaminer ceux qui y sont. Et malheureusement, il n’y a rien à faire.
C’est trop triste 🙁
Gros bisous
Ce n’est vraiment pas rassurant ce qui se passe actuellement !
Entre les virus qui semblent devenir de plus en plus durs, les épisodes climatiques dramatiques qui se succèdent sur toute la planète et cette guerre qui nous annonce très certainement des temps difficiles, difficile d’être optimiste.
Quoi qu’il en soit ta photo de ce fou est superbe.
Merci Lannic.
J’essaie de ne pas tout voir en noir, mais c’est difficile. De temps en temps, je décroche tout et vais me ressourcer en bord de mer, ça me fait un bien fou.
Bientôt, tu en auras aussi l’occasion 😉