Observer un Martin Pêcheur est toujours un moment agréable.
Mais qu’il est difficile à photographier !
Ce n’est pas pour rien qu’il se fait appeler la flèche bleue.
Facilement reconnaissable, la femelle a les deux tiers de la mandibule inférieure orangées.
Tandis que le mâle a le bec entièrement noir.
Il n’était pas loin, d’abord dans les branches.
Il me surveillait d’un oeil.
Puis, parfois, survient un « miracle », il est venu se poser à quelques mètres de moi.
Les petits poissons (4 à 7 cm) forment l’essentiel de ses repas. Il en consomme environ 20 grammes par jour.
La diminution de sites disponibles pour installer son nid et la pollution de l’eau sont les deux menaces qui pèsent sur lui.
En déclin dans l’ensemble de l’Europe, il est considéré comme vulnérable et se trouve en liste rouge des oiseaux nicheurs.
L’espèce est protégée en France comme en Europe. Il est interdit de tuer ou capturer un individu.
La destruction et la détention d’un Martin-pêcheur, comme celle de ses œufs ou de son nid constituent des délits.
Coucou Katia,
Tu as fait deux jolies rencontres avec cette femelle puis ce mâle.
Ces dix dernières années, j’ai aussi remarqué la diminution des populations dans les endroits ou je pouvais les observer en grand nombre.
Depuis toutes mes années d’observations, j’ai aussi remarqué qu’ils sont plus nombreux en hiver, et je pense ceux ceux qui sont dans les grands froids du Jura ou du massif central descendent un peu plus au sud là ou leurs assiettes ne sont pas gelées.
Je te souhaite plein d’autres belles rencontres avec ces jolies flèches bleues.
Bises et bonne journée.
J’ai d’autres photos du Martin pris à différents endroits, encore faut-il que je les retrouve dans mes archives.
Bises
Il a bien compris que tu es parfaitement pacifiste, peut-être même a t-il pensé que tu allais lui offrir son poisson préféré… C’est un très bel oiseau, bravo pour les photos, assez rares en effet 🙂
Merci pour les photos alma 😉
Et pourquoi pas 2 petits poissons, il se serait posé sur mon bras pour les prendre :o)
Quelle joie de les voir ! Tu devais être trop heureuse ! Ils sont magnifiques, je n’imagine même pas ce que cela doit faire de les voir en vrai, ce doit être un moment de grâce.
J’en vois assez souvent, mais pour les photographier c’est autre chose.
Bonjour Katia,
Photographier un martin pêcheur, c’est déjà bien, avoir le couple, c’est encore mieux, ce sont toujours de très belles rencontres.
Quelle tristesse de voir qu’il est en déclin dans l’ensemble de l’Europe et de savoir qu’il est en liste rouge des oiseaux nicheurs.
Espérons que ces deux là aient mené une portée à son terme.
Bises et bonne soirée
Je les vois régulièrement, mais de très loin.
Ce sont des flèches qui passent dans tous les sens.
Bises Martine
belle prise photo !
je trouve que cet oiseau a une certaine classe
et quelles couleurs !
il y a une réserve ornitho à l’entrée de Condrieu
on en voit quelquefois
mais c’est vrai qu’ils deviennent rares 🙁
J’en observe encore ici, le problème c’est que dès qu’il voit qu’on le regarde, il s’en va.
J’ai eu vraiment de la chance ce jour là.
Je ne connaissais pas le surnom du martin-pêcheur ! Merci Katia pour tes jolies photos de ce très bel oiseau, j’imagine facilement ton bonheur d’avoir pu les photographier.
Belle journée, bisous.
Cathy
Merci Cathy pour ton passage durant tes vacances.
Bises
Coucou Katia,
Nous sommes très friands des oiseaux colorés du paléarctique, le Martin pêcheur en fait bien sûr partie. Comment ne pas apprécier ses couleurs aussi belles?! Ta première photo est bien jolie en tout cas, quant aux deux dernières on apprécie bien mieux la ligne bleuté de son dos.
Gros bisous
Merci Nath pour les photos.
Les couleurs donnent du baume à la vie et pourtant, j’adore le N&B 😉
Gros bisous
Quelle chance de voir et plus encore photographier ce superbe oiseau.
Et la première photo de la femelle est juste superbe.
J’en redemande !
Tu vas devoir trouver un téléobjectif pour tes prochaines photos, car là où tu vas vivre maintenant, tu auras sûrement l’occasion de le rencontrer 😉
Je ne demande qu’à te croire pour le Martin.
Et pour le téléobjectif, c’est du domaine du possible.